"Le handicap n'empêche pas le talent."

Le jeudi 9 novembre, soixante élèves ont pu visionner le court métrage  de Geneviève Clay-Smith "Be my brother". Ils ont pu, ensuite, échanger sur le sujet avec le journaliste Paul-Eric Laurès.

L'école d'il y a quelques décennies pouvait définir les enfants selon le critère:
- t'es capable,
- t'es incapable.
Aujourd'hui le regard a changé et l'école accueille tous les enfants et propose des adaptations.

Le handicap peut un jour nous concerner
N'importe où
N'importe quand
N'importe comment
ayant pour conséquence la perte de toute ou une partie de l'autonomie.
Alors, pour continuer, la personne touchée par le handicap fait preuve de créativité, de malice pour s'adapter et continuer d'avancer.

Le handicap suscite la méfiance, provoquant deux types d'attitude:
- la curiosité,
-l'éloignement.
Dans le premier cas, la personne s'ouvre et découvre la personne porteuse d'un handicap. Elle rentre en relation et fait connaissance.
Dans l'autre cas, la personne a des préjugés, reste seule. Elle se prive que l'autre - la personne porteuse d'un handicap - peut apporter quelque chose.

Finalement, qui est la plus handicapée, la personne porteuse du handicap ou la personne qui ne veut pas voir et s'isole?

Etre autrement c'est être non pas un demi-ton au dessous, un bémol, mais bien être un demi-ton au-dessus, le dièse qui réhausse la note.

"Be my brother", une belle leçon de vie.

La réflexion déjà amorcée au collège sous le titre
"tous collégiens, tous différents"
 est élargie et sera enrichie en classe.